Comment est née votre envie de travailler ensemble ? LdW : Nous nous sommes rencontrés lors de la création de théâtre musical Cupidon et la mort avec l'ensemble Correspondances. Au cours de ce projet, nous nous sommes beaucoup amusés, nous nous sommes intéressés aux activités de l'autre en dehors de ce projet d'opéra et nous sommes devenus de bons amis. Lorsque Sébastien Daucé nous a proposé de travailler ensemble pour le Festival du pays d'Auge, nous avons trouvé l'idée très séduisante.
SG : Nous nous sommes rencontrés lors de la production Cupidon et la mort avec l'ensemble Correspondances. Au cours de ce projet, nous nous sommes beaucoup amusés, nous nous sommes intéressés aux activités de l'autre en dehors de ce projet d'opéra et nous sommes devenus de bons amis. Lorsque Sébastien Daucé nous a proposé de travailler ensemble pour le Festival du pays d'Auge, nous avons trouvé l'idée très séduisante. Cupidon a fait son travail. Une belle amitié est née suite à cette création d'ensemble portée par les Bouffes du Nord et l'Ensemble Correspondance. Une complémentarité aussi, le chant et le mouvement. Et un désir commun, la fusion des deux.
Quelles ont été les sources d’inspiration musicales et comment avez-vous arrangé pour l’orgue de barbarie ? LdW : Nous avons d'abord commencé à expérimenter les livres d'orgue en tant qu'objets théâtraux. À partir de là, nous avons principalement cherché de la musique qui pourrait donner de nombreuses couleurs différentes à ce théâtre d'objets. Lieselot dispose déjà d'un répertoire avec son orgue de barbarie. Nous avons commencé à travailler avec différentes chansons de ce répertoire. Puis nous l'avons complété par de nouvelles musiques. La première représentation sera construite autour de la musique italienne, la deuxième autour de l'anglais et la troisième autour de l'espagnol.
SG : Nous avons d'abord commencé à expérimenter les livres d'orgue en tant qu'objets théâtraux. À partir de là, nous avons principalement cherché de la musique qui pourrait donner de nombreuses couleurs différentes à ce théâtre d'objets. Lieselot dispose déjà un répertoire avec son orgue de barbarie. Nous avons commencé à travailler avec différentes chansons de ce répertoire. Puis nous l'avons complété par de nouvelles musiques. La première représentation sera construite autour de la musique italienne, la deuxième autour de l'anglais et la troisième autour de l'espagnol.
Comment trouver un langage commun ? Comment trouver le mouvement dans le chant. Et le chant dans le mouvement. C'est à travers ces questionnements que les chants ont été suggérées par Liesolot (tous à l'exception d'un)
C’est un cabinet de curiosités en trois parties : le spectateur découvrira une forme différente à chaque fois ? LdW : Certains aspects seront différents, d'autres reviendront comme des petits leitmotiv dans les trois représentations. La musique, par exemple, sera toujours différente. En revanche, on retrouvera quelques objets familiers. Mais comme nous jouons un rôle ou un personnage légèrement différent à chaque représentation, ces objets seront également interprétés et signifiés différemment.
SG : Certains aspects seront différents, d'autres reviendront de manière reconnaissable dans les trois représentations. La musique, par exemple, sera toujours complètement différente. En revanche, la manipulation des objets sera reconnaissable. Mais comme nous jouons un rôle ou un personnage légèrement différent à chaque représentation, ces objets seront également interprétés et signifiés différemment. Elle ne sera pas foncièrement différente, la forme. Nous parlons d'une rencontre de corps autour d'un objet magnifié par le mouvement.
Les chansons seront differentes, chaque jour.
Comment vous êtes-vous approprié les lieux et le plein air ? LdW : Ce sera un défi de jouer en plein air ! De nombreux autres facteurs environnementaux peuvent distraire le jeu. Mais en même temps, cela donne une grande liberté de jouer entièrement dans l'instant et de répondre à la situation. Cela exige également une interaction très différente avec le public, beaucoup plus directe, ludique et libre.
SG : Ce sera un défi de jouer en plein air ! De nombreux autres facteurs environnementaux peuvent distraire le jeu. Mais en même temps, cela donne une grande liberté de jouer entièrement dans l'instant et de répondre à la situation. Cela exige également une interaction très différente avec le public, beaucoup plus directe, ludique et libre.
Ce qui est beau avec l'espace, c'est qu'il joue. Avant même que nous y soyons. Le plein air, c'est le mouvement imprévisible d'un oiseau, d'une feuille d'arbre, d'un Klaxon,... ceci fera partie intégrante de notre travail. Être au présent. Et offrir de l'instant.
