SAMEDI 2 AOÛT

(c)-PMPA
16H ET 17H : CONCERTS
l'académie à l'abbaye
Masterclasses ouvertes et concert des lauréats
Lauréats de l'Académie du Pays d'Auge 2025
en détail
Les Promenades musicales renouvellent pour la troisième année leur engagement envers les jeunes professionnels appelés à servir, avec les instruments adaptés, les répertoires de musique dite ancienne. Après deux saisons où les chanteuses et chanteurs lauréats ont été coachés par Lucile Richardot, c’est au tour du contreténor Damien Guillon de donner de la voix pour l’excellente cause. Mathilde Vialle à la viole de gambe et Thibaut Roussel au théorbe transmettront les secrets du continuo aux instrumentistes, et Sébastien Daucé prendra entre ses mains le dessin subtil de la polyphonie.
Les masterclasses sont ouvertes au public du lundi 28 juillet au vendredi 1er août de 15h à 17h à l’auditorium de l’Abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives (gratuit, accès libre).
Lieu : Auditorium de l'Abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives - plus de détails sur le lieu
Gratuit - réservation conseillée.
Quand : samedi 2 août à 16h et 17h.
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A PARTIR DE 14H : LES PROMENADES AU PAS DE COURSE
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18h30 : CONFERENCE
Conférence du journaliste et musicologue Thierry Geffrotin à propos des Variations Goldberg au Cinéma de Pont-l’Evêque.
20H : CONCERT - NEVERMIND : LES VARIATIONS GOLDBERG DE BACH
Et si Bach avait rêvé ses Variations Goldberg autrement ? Nevermind dévoile une version de chambre inattendue et délicate, où la flûte, le violon et la viole de gambe révèlent des teintes secrètes, comme une lumière tamisée sur une œuvre familière.

Bienvenue à l'abbaye de saint-pierre-sur-dives
L’Abbaye bénédictine de Saint-Pierre-sur-Dives a été fondée au XIe siècle. Mille ans après, son église abbatiale, ses bâtiments conventuels attenants, la cour du cloître et la superbe salle capitulaire en font l’un des ensembles les plus complets de l’architecture monastique en Normandie. La première abbatiale du XIe siècle. En 1011, à la mort de son mari, le Comte d’Eu, la Comtesse Lesceline transforme son récent château en monastère et y installe une communauté de religieuses, qui trente ans plus tard, en butte aux tracasseries, sont transférées à Saint-Désir-de-Lisieux et remplacées par des moines bénédictins venus de Rouen. La comtesse confie alors les destinées de son abbaye à l’abbé Ainard, qui fait agrandir le Monastère et construire et la première église abbatiale. La consécration en 1067 en présence de Guillaume, Duc de Normandie et Roi d’Angleterre, petit-neveu de la comtesse, marque la fin du chantier. L’abbaye, sous son patronage, est dédiée à la Vierge. De cette église primitive romane, détruite en 1106 par les flammes provoquées par Henri Ier Beauclerc, il ne reste pratiquement plus rien, à l’exception de quelques éléments à la croisée. L’Eglise est reconstruite en 1108. Elle reprend à quelques éléments près les proportions et l’emplacement de l’édifice primitif. Le chantier de ce nouvel édifice gothique dure plus de cent ans. La nef et le chœur s’élèvent sur trois niveaux : les grandes arcades légèrement brisées, surmontées d’un triforium puis de fenêtres hautes. L’équilibre des volumes entre horizontalité et verticalité tient aux colonnes engagées qui montent des chapiteaux vers la retombée des voûtes, auxquelles répondent perpendiculairement les bandeaux marquant les différents niveaux. Couverte dans un premier temps d’une charpente de bois apparente, la nef présente des voûtes d’ogives réalisées au XIIIe siècle. À la croisée, la tour-lanterne est une caractéristique de l’architecture gothique normande. Elle constitue un puits de lumière à l’endroit où se chantait la messe. À l’origine plus haute, elle ne comporte plus que deux étages et a été renforcée dans les angles au XVIIIe siècle. Les jeux d’ombre et de lumière dans le sanctuaire animent l’unité spatiale de l’édifice. Les cinq belles arcatures de l’abside et leur ouverture sur le déambulatoire à chapelles rayonnantes accentuent sa profondeur. Durant la Guerre de Cent Ans, l’abbaye retrouve son rôle de forteresse militaire et est alors fortement endommagée. En 1459, elle tombe sous le régime de la commende et entre dans un grand désordre moral. Pendant les Guerres de Religion, les protestants saccagent l’église abbatiale, brûlent les titres du chartrier, les reliques de Saint-Wambert et profanent la tombe de Lesceline. Au cours de cette période de troubles, un abbé commendataire, Jacques de Silly, relève l’édifice ravagé. Il effectue de grands travaux de 1509 à 1527 : le rehaussement des fenêtres hautes et des voûtes de la nef où l’on peut découvrir son blason, le renforcement des murs extérieurs par des arcs-boutants et la consolidation de la tour-lanterne. La restauration de l’église préserve l’harmonie architecturale du XIIIe siècle. Aux 15e et 16e siècles, les chapelles rayonnantes sont remaniées. En 1666, Georges Dunot reçoit le titre d’abbé commendataire. Pour relever l’abbaye, il fait appel aux moines de la Réforme de Saint-Maur venant de l’Abbaye Saint-Étienne de Caen. Les mauristes rétablissent l’observance religieuse et restaurent les bâtiments conventuels. Dans l’église, le chœur est repavé et reçoit un nouvel autel. Des cloches sont refondues. En 1691, les voûtes qui menaçaient de s’effondrer, sont également restaurées. Dans l'aile Sud des bâtiments conventuels sont créées des cellules individuelles pour les moines qui jusque-là dormaient dans un dortoir. Un nouveau réfectoire voit aussi le jour. Désormais, l’abbatiale n’est quasiment plus modifiée, si ce n’est après la division en lot et mise en vente des bâtiments conventuels en biens nationaux et sa transformation en église paroissiale à l’issue de la Révolution Française. En rachetant petit à petit, depuis la fin du XXe siècle, les différents lots aux particuliers, la ville a engagé un plan de restauration des bâtiments conventuels, de façon à ce que l’ancienne abbaye participe de nouveau au développement de Saint-Pierre-sur-Dives.
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